Tempête
– N10. Mars 2009 –
Le parcours est éprouvant. Des arbres cassés en deux par le milieu, d’autres déracinés, allongés sur le bord de la route. On voudrait les dénombrer, mieux se rendre compte. Et quel est l’état des maisons qui se trouvent un peu plus loin dans les terres ? L’atmosphère est modifiée, comme si chaque arbre couché laissait passer un peu d’air en plus, un peu de lumière aussi.
Quand vient ce bâtiment, c’est un étonnement supplémentaire. Les immenses panneaux annonçant les services qui y sont prodigués et certaines de ses modalités de fonctionnement n’ont pas tenu. De la route, nous ne lisons plus rien, nous ne savons plus rien. Il va falloir réparer, reconstruire les écritures. La raison graphique est parfois bien fragile.