Impressions
Toulouse, juillet 2014.
Dans la voiture, en route vers l’imprimerie. Lui : “je m’excuse pour ce détour! Mais il faut absolument que je récupère les autocollants aujourd’hui”. Moi : “aucun problème, au contraire… une imprimerie c’est toujours intéressant comme détour, surtout lorsqu’on anime un blog comme Scriptopolis”. Lui : “oui, en effet là, il y aura surement pas de quoi écrire quelque chose !” Une fois à l’intérieur, le fabricant nous reçoit en apportant un lot d’autocollants. La discussion s’enclenche alors : le noir est le bon, il n’y a pas de faute de frappes, et les typographies correspondent ; la graisse en revanche n’est pas suffisante pour lire sans plisser les yeux. Il faut donc refaire toute l’impression… et ça risque de prendre plus de temps que nécessaire. Outre le week-end qui approche, une des machines est défectueuse depuis ce matin : la nappe électrique qui alimente le passage du bras au dessus des feuilles ne fonctionne plus. On demande alors des précisions. En fait, l’impression elle-même est tout à fait possible ; ce n’est pas une question d’approvisionnement en encres. Le problème concerne le massicot permettant la découpe des centaines d’autocollants. Face à ce désagrément, l’imprimeur propose de faire un geste : en attendant le retirage en début de semaine prochaine, on emporte gratuitement une partie de la série déjà imprimée. Marché conclu ! Il déchire la facture et dresse un nouveau devis. En quelques minutes, plus d’éléments de la chaine d’inscriptions ont été convoqués que tout scriptopolien pouvait espérer !