Action = pause

La Rochelle, juillet 2013.

Semaine après semaine, billet après billet, nous découvrons continuellement combien les façons d’agir avec différents types d’inscription sont variées. Qu’il s’agisse d’un stylo et d’une feuille de papier, d’un clavier et d’un écran d’ordinateur, d’une bombe de peinture et d’un mur ou d’un trottoir, d’une perceuse et d’un panneau… les actes d’écriture prennent place au sein d’assemblages sociomatériels. Le nouveau venu sur ce blog peut lire les différents billets précédemment publiés pour s’en convaincre. Il peut aussi regarder attentivement ce doigt… en se demandant quelle action résulte de la correspondance entre un mot écrit et une touche. Bien entendu, lorsque l’on appuie dessus, la musique s’interrompt pour un court moment, et elle est censée reprendre prochainement. Mais une autre action s’enclenche simultanément : pendant que le son laisse place au silence, un seul mot occupe la scène. « Pause ». L’équipe de Scriptopolis souhaite explorer en détail le sens de cet instant particulier pendant l’été. Nous reviendrons en septembre.