Portable
Paris, novembre 2016.
L’endroit était chaleureux avec ses tables en bois, ses chaises dépareillées et ses fauteuils en cuir, alors que nous observions dans un coin les gros gâteaux faits maison et changeant chaque jour. Tout semblait parfait pour un rendez-vous de travail.
Et puis nous vîmes cette petite ardoise de l’autre côté de la vitrine, nous conduisant soit à aller ailleurs, soit à renoncer à nos grands écrans pour revenir aux écrits de papier, aux crayons et aux stylos. Pour attirer le chaland, ailleurs, on offre un accès wifi, ici on préfère vivre sans grands écrans, face à face. Deux formes de convivialité pour accompagner un repas, à moins bien sûr que les écrans de téléphone, bien plus portables, ne s’imposent dans chaque cas.